Du crépuscule aux dernières lueurs du soir.
- Charles Adenor
- 26 mars 2023
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Du crépuscule aux dernières lueurs du soir
Quand l’humour pali d’un désir d’au revoir
Rien de plus difficile que de marcher dans le noir, et
Eviter les obstacles d’une vie que l’on a laissé choir
Touché en plein cœur par l’absinthe lueur
De l’ivresse éteinte du bonheur
Tourbillonne nos rêves d’envies de sueurs
De nos étreintes perdus, et tu pleures…
Qu’il est difficile de se regarder mourir
N’est-on point sensible à notre devenir
Ressasser sans fin nos meilleurs souvenirs
Sans caresser l’envie d’en vouloir reconstruire
Le cri des sentiments est toujours absurde
J’écoute en frémissant ce qui tombe de l’urne
Rien de clinquant de ces cendres impures
Nos paroles creuses et tant d’impostures !...
Je songe à la douceur d'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir au pays qui te ressemble !
Mais tout nous sépare c’est pour cela que je tremble
Ma vie ne finance plus le besoin de t’attendre.
Un dédalle d’images qui m’inonde et qui semble
Provenir d’un autre que moi il me semble
Je ne reconnais rien ici ni personne
A peine le cri de ces chiens qui grognent
Douce beauté, tout aujourd'hui m'est amère,
Pourtant aimez-moi, je ne suis qu’éphémère,
Le Temps et l’Amour m’ont marquée de leurs griffes
Je ne suis plus aujourd’hui qu’un simple fugitif
Si le ciel m’abandonne malgré l’avoir invoqué
Moi qui pourtant affectionne toutes les divinités
Je ne lui en voudrais guère car après tout qu’ai-je fait
Pour mériter sur Terre d’être enfin l’êtr

e aimé…
MCA974 04-07-2018





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