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Mon Âme à voyagée...

Imagine, imagine, imagine quand tu vis au bord de la mer, le long d'une grève, l’hiver,

Sur un pont ou sur le Terre, entre deux passerelles de l’Univers,

Du monde au-dessus, du monde en dessous, l'Homme est pareil partout,

Celui du dessus, celui du dessous, le monde est pareil partout.

Il tourne, il commence et il danse mais jamais en avance,

On n'sait pas toujours où il nous mène, on n'sait pas où il nous traîne et nous entraîne,

On compare la vie que l'on mène, au hasard à travers nos rêves, qui changent mais jamais ne s’achèvent, mais jamais ne s'achèvent.

Imagine, imagine, imagine, ce que serait ta vie avec moi dedans,

Imagine, imagine, imagine toi dans mes 20 ans toujours un pas devant, chacun dans son temps,

Le monde lui est pareil, ces difficultés, le temps, ces merveilles, mais pas toujours convaincant,

On avance, on avance, on avance sans bruit avec ou sans violence comme self défense, les yeux, nos yeux trop

souvent portés vers le ciel, nos bras nos jambes pendus à des bouts de ficelles, pantin du ciel et de l’éternel.

Alors quelques fois on tremble, comme porté d’une jambe, on bascule dans la trance, une danse, sans

performances, sur musique acide à creuser les rides, on s’éloigne des convenances…

Et puis quelques fois on tremble, on suit un chemin comme une merveille, levant la tête vers le ciel, on

s'émerveille, ébloui par le soleil, le sommeil, on s’éloigne de l’essentiel…

Comme une musique, une trance, on avance, on avance,

On passe à travers les âges, on passe à travers le temps, de ce qui nous fera devenir sage à nos âmes de passage,

jumelles et fidèles ou sœurs, l’amour pourtant partant toujours du cœur.

On compare ce qui est juste, certaines vérités ont des lustres et malgré les tremblements de terre, elles coulent

toujours dans nos artères,

On veut la vie comme on en a envi, comme l’a consenti, comme on l’aurait prédit, comme on l’aura senti, comme

on l’aimera aussi,

Mais rien ne se fait, la vie est comme elle doit, ni juste, ni injuste, une porte pour le passage de nos âmes, d’une

flamme à l’autre, d’un être à l’autre, un qui vient, un qui part, un qui arrive de nulle part, un que l’on a croisé et

que l’on ne verra peut-être plus jamais…

Puis un jour, j’arrive, j’arrive, j’arrive, pour partir vers la lumière, partir pour refaire tout ce que l’on n’a pas fait

de vrai, tout ce que l’on aurait dû aimer, donner, tout ce que l’on a gardé, tout cela il faut le faire, le faire, le faire

et encore le faire, jusqu’à y arriver…

Et puis on se croise et on se recroise, on se dit là on est déjà passé, mais quand avec qui, comment étais je

habillé, étais je un jouet, étais je un être animé, à travers les yeux de qui ai-je existé…

Sur cette Terre, il y a tant à faire pour se corriger, pour apprendre à aimer, pour apprendre à donner, pour

apprendre à être vrai.

Imagine un jour se lever et s’élever vers là et bien plus haut, là où volent les oiseaux, là où nos yeux portent

leurs maux, dans le ciel où les étoiles sont autant d’âmes qui nous gardent et regardent, autant de belles âmes

qui scintillent et qui brillent tout le jour et la nuit d’une beauté intégrale…

Le haut point de voile, un soleil qui brille, des étoiles qui scintillent, une lune joyeuse, belle et lumineuse,

On va y arriver, encore une vie passée, on va y arriver et retrouver celle qu’un jour on a laissé, qu’un jour on

aimer, que tous les jours on attend, que tous les jours on attend, depuis des milliers d’années comme le premier

jour de nos vingt ans, pourquoi devoir se laisser, pourquoi tout recommencer, n’est-on point arrivé à être ce

que l’on voudrait ?

Mon Âme a voyagé, mon Âme a voyagé, …

MCA974 18-11-2019



 
 
 

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